Hélène Gaudreault
Née à Chicoutimi de père et mère musiciens et grands bâtisseurs des écoles de musique et orchestre du Saguenay, Hélène Gaudreault accède à la musique par la grande porte. Elle débute par le piano dès l’âge de six ans, mais opte pour le violoncelle à son entrée au Conservatoire de musique de Chicoutimi en 1963, année de l’ouverture de cette institution.
Menant de front études et musique, Hélène enseigne la théorie musicale à l’École de musique et solfège de Chicoutimi de 1965 à 1969, tout en terminant avec succès un baccalauréat ès art en 1967.
En 1969, souhaitant plusieurs cordes à son arc déjà bien garni, la jeune musicienne s’inscrit à l’Université de Montréal, jusqu’à l’obtention d’une licence en 1972, puis de crédits en droits pénal et administratif du Barreau du Québec, en 1973. Finalement, c’est une carrière en Ressources humaines et droit du travail qu’elle abord en 1974, tout en conservant des liens étroits avec la musique et ses ramifications.
C’est ainsi que, résidant à Baie-Comeau où elle a fait ses premières armes au sein de la compagnie Hydro Québec, son employeur pendant 23 ans, la conduisant à des postes d’agent de personnel, de conseillère en ressources humaines et de négociatrice de conventions collectives au plan provincial, Hélène cofonda l’École de musique de Baie-Comeau.
Son engagement, le plus souvent comme bénévole, au service d’organismes culturels, l’a mené à faire partie du Fonds des arts et de la culture de la Fondation Timi ainsi que du conseil d’administration de la société d’Arts lyriques du Royaume. Société où elle a d’ailleurs occupé un poste d’adjointe au directeur général, Jean-François Lapointe, en 2002-2003, pour finalement lui succéder à la direction générale et à la direction de production. Sous son égide, la SALR a mis sur pied, la comédie musicale «Un Violon sur le toit» qui connut un succès retentissant en avril 2004.
Plus tard, sa fibre de gestionnaire se manifesta de nouveau lorsqu’elle accepta la présidence du Syndicat de copropriété « Les Manoirs de la Rivière », poste qu’elle occupe encore à ce jour pour un troisième mandat.
En avril 2010, la Société de l’Ordre du Bleuet, n’ignorant rien de ses habiletés de gestionnaire, de sa grande expérience en communication et de sa connaissance du milieu culturel, lui a demandé de se joindre à son conseil d’administration.
Spontanément, avec grand enthousiasme Hélène Gaudreault a accepté de partager la grande aventure avec les pionniers de ce nouvel Ordre. Depuis mai, elle y occupe le poste de secrétaire de direction et de responsable des communications. Cette initiative de Jérémie Giles, qu’elle qualifie de «création indispensable à la reconnaissance des bâtisseurs de la régions du Saguenay–Lac-Saint-Jean sur le plan culturel», lui tient particulièrement à cœur. C’est avec passion et détermination qu’elle y contribue comme bénévole.
Jérémie Giles, le président fondateur,
remet à Hélène Gaudreault
le trophée de l'Ordre de Bleuet
dont elle a été reçue membre d'office
au titre de secrétaire à la direction et responsable des communications
le 15 juin 2010
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